Je viens d’apprendre par le net avec effroi -et non stupeur car je m’en doutais un peu- comment une certaine presse écrite avait été choyée par l’état sarkoziste en 2011 : Des aides directes, un taux de TVA à 2,2 %, et une foultitude de coups de pouce :
– aides du fond stratégique pour le développement de la presse, soit aide à la modernisation et mutation industrielles et aide au développement numérique
– aide à la diffusion
– aide au maintien du pluralisme (sic)
– réductions fiscales et sociales
– aides à la modernisation de l’espace de vente
– aide pour le portage de la presse
– aide aux publications hebdomadaires régionales ou locales
– aide à la distribution et à la promotion de la presse française à l’étranger
– aide aux quotidiens nationaux d’information politique et générale à faibles revenus publicitaires
– aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux d’information politique et générale à faibles revenus publicitaires
– aide au développement du lectorat
Les aides directes ont non seulement bénéficié aux « leaders d’opinion » que sont le Monde (16932 062 euro), le Figaro (15 990 740 euro), Ouest France (14 108 028 euro) La croix (10 437 334), Libération (8 971 182 euo), etc…, etc…, mais aussi au SPQN -autrement dit le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale-, aux journaux diffusant les programmes de télévision (Télérama, Télé 7 jours..) et, bourrage de crânes, à un journal pour enfants à partir de 6 ans, le Petit Quotidien (sources OWNI).
Le Petit Quotidien : Dès 6 ans, un vrai journal pour donner le goût de la lecture. Un quotidien amusant de 4 pages pour s’habituer à lire un peu chaque jour. Un vrai journal pour donner le goût de la lecture. Chaque jour, du lundi au samedi, avec le petit quotidien, votre enfant prend la bonne habitude de la lecture quotidienne. A partir d’un évènement soigneusement choisi par la rédaction du Petit Quotidien, il apprend de nouvelles notions.
Oui-oui. Le respect des hommes politiques tous intègres et au service de la nation, de la justice en faveur des citoyens et non pas des escrocs et des juges corrompus, des journalistes aux têtes bien pensantes. Travail, famille patrie, quoi !
Maréchal, les voila !