Dimanche 13 janvier, au journal de 20 h de TF1, madame la ministre de la justice a une fois de plus montré tout son talent.
Alors qu’elle n’a d’après Wikipédia strictement aucune formation juridique, voilà qu’elle martèle, après la manifestation des anti-mariage pour les homosexuels, les mots constitution et droit, droit et constitution.
Il se trouve que son cher président viole les articles 1 et 5 de cette dernière pour protéger escrocs et corrompus de son ministère, et qu’elle protège ces mêmes escrocs et corrompus pour éviter l’éclatement de ce dernier. Je ne prendrai donc pas de gants avec elle, sauf ceux de boxe et en live. Alors… en avant la musique !
Expliquez donc au peuple français au nom duquel la justice est rendue, madame comment la Cour d’Appel de DIJON peut mettre en avant dans un arrêt un document officiel dont elle est bien entendu incapable d’apporter la preuve de l’existence !
Expliquez donc au peuple français au nom duquel la justice est rendue, madame, comment quatre magistrats de la Cour de Cassation, pour protéger escrocs et corrompus, peuvent violer le Code Pénal et son article 111-4 – la loi pénale est d’interprétation stricte –, le Code de Procédure Pénale et ses articles 7 et 8, et enfin la jurisprudence constante de la Cour de Cassation qui apprécie la prescription d’un délit sur le fondement des articles 7, 8 et 203 (connexité) !
Expliquez donc au peuple français an nom duquel la justice est rendue, madame, comment deux magistrats du Conseil Supérieur de la Magistrature peuvent eux aussi violer la loi pour protéger escrocs et corrompus !
Expliquez donc au peuple français au nom duquel la justice est rendue, madame, comment le procureur de la république de paris peut lui aussi violer la loi pour protéger escrocs et corrompus !
Expliquez donc au peuple français au nom duquel la justice est rendue, madame, pourquoi les magistrats à la tête de la Cour de Cassation sont aussi à celle du Conseil Supérieur de la Magistrature chargé de sanctionner les juges hors-la-loi !
Expliquez donc enfin au peuple français au nom duquel la justice est rendue, madame, pourquoi le Conseil Constitutionnel laisse perdurer depuis 2008 cette dernière situation qui est fondamentalement anticonstitutionnelle !
Vous n’avez pas cru devoir saisir l’Inspection des Services Judiciaires comme je vous le demandais, vous n’avez pas cru utile de faire respecter mes droits de justiciable, préférant vous rendre complice, oui je dis bien complice de tout cela. Comme le disait sur les ondes François Rebsamen, maire de Dijon « la France est une grande démocratie ». J’ai noté que vous aimiez également bien ce mot. N’est-ce pas, madame probité ?